[Hors-série] Partir 2 jours en terre inconnue
#36 Zéro info = faire confiance à l'autre et lâcher prise
Il faut que je vous raconte le week-end que j’ai passé en pleine nature dans une cabane (clairement sortie de zone de confort) et pour la première fois de ma vie, sans connaître ni la destination, ni le planning des activités, ni le menu des repas. Donc en somme, je n’avais que l’heure de départ et l’heure d’arrivée. Tout était possible durant ces 2 jours.
J’ai eu quand même un sacré indice qui m’a détendue et m’a permise d’accepter ce lâcher prise total :
Weekend organisé par un ami que j’aime beaucoup
Mot d’ordre : mieux-être
Un bon moment en perspective !
Je vous raconte ces 2 jours d’évasion en terre inconnue.
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Partir en destination inconnue pour se décoincer
Tout est parti d’un message sur Whatsapp :
- Linda, j’organise un weekend mieux-être en Juin, ça te dirait d’en faire partie ?
- On va où ? C’est quoi le budget ? Pourquoi ?
- Tu poses trop de questions ! Juste dis moi si tu es intéressée de participer à un weekend où l’objectif est simple : détendre son esprit et se sentir mieux.
En 2 messages, Vincent m’avait déjà convaincue de dire oui car il me connaît très très bien. Pourtant loin d’être une aventurière et habituellement très dans le contrôle, il sait que j’ai entamé un travail profond de transformation en 2024 et que ce genre de séjour ne pouvait qu’attiser ma curiosité ! Je capte vite les mots détente, mieux-être et je soupçonne une grosse part d’hypnose comme Vincent (mon ami en question) vient de lancer son entreprise Kaptabul (où il propage les bienfaits de l’hypnose en nous la faisant pratiquer directement dans son van cosy - et pas seulement). Donc je ne vous cache pas que pour un premier lâcher prise, j’ai accepté un défi plutôt en douceur. Mais un défi reste un défi !
En temps normal, j’aurais insisté pour avoir des détails sur :
la destination : anticiper le climat/météo, les vêtements, les chaussures et le temps de trajet
le programme : préparation mentale (sachant que je n’aime pas faire du vélo par exemple)
le logement : adepte du confort, je suis plutôt team hôtel 5* que tente…
le menu : parce que la nourriture, c’est la vie. Ma relation avec la nourriture est pire que passionnelle, j’en parlais d’ailleurs dans cette newsletter : la nourriture de l’âme
J’ai une bonne base de contrôlant, je le sais. Souvent, ceux qui cherchent à contrôler sont ceux qui se sont sentis en insécurité durant l’enfance. Je ne déroge donc pas à la règle. Mes parents sont géniaux et je les aime très fort mais j’ai été indépendante trop tôt et cette bulle sécurisante était peu présente. Donc aujourd’hui, je me sens sereine quand rien ne m’échappe. L’univers me challenge beaucoup là-dessus via certains schémas…
Alors cette fois-ci, je dis oui sans prise de tête et je laisse Vincent gérer son weekend mieux-être.
C’est Koh Lanta, ce délire ?
Arrivés sur place après 1h30 de route, on se retrouve dans un petit village très sympa en région parisienne avec de la verdure partout. C’est tellement calme que l’on se demande si on est toujours en Ile-de-France ! Un bol d’air frais, je me rends compte à quel point on a de la chance de pouvoir nous échapper du vacarme urbain en peu de temps.
Quand une bande de Parisiens habitués au bruit ambiant des voitures, des gens, des pigeons arrivent dans une campagne aussi bucolique et apaisante, tout de suite, on découvre des bruits qui nous sont inconnus au bataillon. Comme des citadins insupportables, on se met en état de stress à chaque fois qu’on entend du bois qui craque, un crapaud qui crie trop fort ou une araignée qui se balade un peu trop vite.
Un petit chemin nous mène vers une maison tout en bois. On découvre alors une cabane et la question qui nous passe tous par la tête : Mais on tient vraiment à 6 là-dedans ? On entame la visite de cette cabane familiale. Surprise, on découvre, une chambre “cachée” qui était perchée dans un arbre. Un escalier peu régulier et douteux nous mène vers cette chambre secrète. Plutôt d’allure romantique à première vue, mais mon côté contrôlant a repris le dessus. J’ai scanné tous les risques possible. Les WC sont au rez-de-chaussée donc cela veut dire que dans la nuit obscure, durant la descente, il y a autant de risques de croiser mille araignées, écureuils ou rater une marche nous causant une entorse à la cheville. Oui, en 2 secondes, toutes ces pensées m’ont traversée. Vous devinez donc que je n’ai clairement pas posé mon sac dans cette chambre perchée.
Et encore moins dans l’autre chambre sous les toits reliée par une simple échelle. J’ai couru poser mon sac dans la chambre au rez-de-chaussée. La seule qui me paraissait classique, simple d’accès, pas de piège. Oui, ce sera bien mon cocon durant ce weekend. Mon lâcher prise a déjà été mis à rude épreuve, j’ai besoin de calmer mon système nerveux. Au moins durant mon sommeil.
Vincent nous annonce le démarrage du premier atelier dans 30 min. Je prends le temps de me tartiner de crème solaire comme cet atelier aura lieu dans le jardin. Je prends ce temps également pour analyser les paniers de courses posés dans la cuisine. Oui, j’ai eu besoin de voir ce qui était prévu pour nos prochains repas. J’aperçois, au fond d’une palette, une brioche de ma tendre enfance : le chinois à la crème pâtissière. Je me suis sentie guimauve à ce moment-là ! Parce que dans ma vie d’adulte avec trop de principes, je ne me laisse pas l’occasion d’acheter cette brioche (trop sucrée, trop grasse, trop industrielle, la tristesse). Je me suis gavée de cette brioche quand j’étais petite, je peux vous le dire. Je pense même avoir largement dépassé la quantité autorisée dans une vie…
Les chaises longues installées, quelques bonbons à disposition, les ateliers peuvent démarrer.
L’épreuve des émotions
On était 4 participants et Vincent n’avait clairement pas prévu une session de bronzage, piscine et barbecue (bon celui-là, on l’a eu pour notre plus grand plaisir).
Le weekend fut rythmé par plusieurs ateliers nous permettant de nous recentrer sur nos ressentis et nous reconnecter à nos émotions via plusieurs outils d’hypnose et de gestion de nos émotions.
J’ai été agréablement surprise par la force du lieu durant les exercices. Je pratique la méditation tous les matins et j’adore ça, c’est devenu un vrai rituel comme boire son premier verre d’eau. Donc autant vous dire que je suis très à l’aise de me retrouver au calme, en silence et laisser mon esprit prendre son temps. Mais la différence que j’ai ressentie, en étant posée en pleine nature, est que mes pensées se sont calmées presque instantanément. Je suis rentrée dans ma bulle en une fraction de seconde. Cette sensation de ne faire qu’un avec la nature. Dit comme ça, cela sonne très gourou, spirituel perché mais vraiment, j’ai eu cette sensation d’apaisement et de protection. C’est un ressenti parfait pour méditer, je n’en avais jamais vraiment pris conscience à vrai dire car le silence total est rare dans notre quotidien.
Il y a eu un exercice que j’ai adoré faire : guider une session d'hypnose en binôme. L’impact direct que l’on a sur l’autre et voir cette personne totalement lâcher prise face à nous, j’ai trouvé ça très beau à vivre. Il n’y a plus de filtre, ni d’égo qui prend de la place, juste 2 âmes qui se connectent et partagent un moment. Un moment salvateur qui nous permet de nous couper de nos pensées parasite. Un souffle qui fait du bien, on respire vraiment.
Le ton a été très vite donné et le reste du weekend s’est déroulé avec douceur et éclats de rire avec le groupe.
Une gratitude de plus
Je voulais consacrer ce hors-série à mon ami Vincent et son weekend d’évasion mieux-être, brillamment organisé pour en garder un souvenir intemporel.
Cette newsletter est ma boîte à souvenirs et l’expression de la Linda de 2025. J’espère qu’en 2070 quand je serai posée dans mon rocking chair, à admirer un lac paisible, je lirai tous mes écrits de nouveau. Je me remémorerai, à ce moment-là, la femme que j’étais et à quel point j’ai eu une vie si riche et si intense. J’étais présente.
Je suis fière du parcours de Vincent et je lui souhaite une longue vie alignée. Il s’est choisi en créant Kaptabul et c’est beau à voir.
Je vous souhaite de pouvoir lâcher prise dans votre quotidien.
Avec toute ma tendresse,
Linda 🌻
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